Blind me

Samedi 12 avril 6 12 /04 /Avr 12:31

Oh lalalalalala, je suis inexcusable j'avais dit vendredi dernier et pourtant il n'y a rien eu...
Tapez-moi je sais que je le mérite et en plus après le chapitre riquiqui qui suit je pense que vous aurez plus envie de me tuer mais bon je prend le risque et cours reserver ma pierre tombale XD




                                                                                 I

Mars 1942

 La grosse porte en bois bougea et claqua sur ses gonds. Je l’ouvris et un corps me tomba dans les bras. Ses cheveux noirs sales et en bataille m’arrivaient dans le nez, ils sentaient l’urine.

Je reculai sa tête, pris ses jambes, l’allongeai dans mes bras et le portai jusqu’à mon lit.

Pendant qu’il dormait je pris le temps de détailler son visage.

En dessous des cheveux noirs, ses paupières fermées laissaient glisser des de petites gouttes le long de ses joues. Sa bouche légèrement entrouverte, son nez en trompette bougeant légèrement au rythme de sa respiration : il semblait si serein dans son monde.

Les fines parcelles de peau qui couvraient ses yeux se relevèrent et son regard vitreux se planta dans le mien. Je ne puis que me demander ce qui avait terni ses anciens yeux bleus.

Il bougea sur le lit et un pant de sa veste tomba et j’aperçus une étoile cousue à même le tissu ; un grand « JUIF » en lettres noires était inscrit dessus. La conséquence était claire : je venais de prendre l’initiative de l’aider, un crime dans cette nouvelle Europe.

Je ne pouvais pas le laisser tomber maintenant, ses yeux suppliants avaient eu raison de moi. Je prenais un gros risque en faisant ça mais peu importe je sentais que c’était mon devoir.

La bouche de l’inconnu s’ouvrit mais aucun son n’en sortit. Je me dépêchais de lui porter un verre d’eau qu’il but d’une traite en me remerciant d’un hochement de tête.

-Je… m’appelle… Ish…maël, Ishmaël

Sa voix n’était qu’un murmure mais j’aimais déjà son intonation suave et sensuelle.

-Je suis juif.

Il me montra son insigne du doigt et se cacha d’une main comme pour se protéger des coups.

Cet être fragile était maintenant sous ma responsabilité, il ne devait même pas avoir dépasser les 20 ans mais son visage creusé, sûrement par les horreurs de la guerre, lui donnait presque 10 ans de plus.

-Tu peux rester ici. Je te protègerais, te cacherais. Ma carte de provision nous suffira à tous les deux. Tu pourras te cacher dans ma cave. Je ne te laisserais jamais tomber, crois-moi.

Pourquoi avais-je lâché cette dernière phrase ? Qu’importe.

Ishmaël esquissa un sourire et posa sa main sur la mienne pour remerciement.

Nous étions en période de dictature nazie et je venais d’héberger un juif chez moi.

Je lui fis couler un bain pour qu'il puisse se relaxer.

Il se deshabilla juste devant moi sans aucune pudeur ni honte. Sa taille fine presque squelettique n'en était pas moins extrèmement attirante. Des muscles se dessinaient déjà sur son jeune torse, ses jambes à peine poilues ne devaient pas faire la moitié de la circonférence des miennes qui je l'admets sont assez fines.

Le long de son dos, de longues balafres, semblables à des rayures de zèbre,.

Je m'approchai et frolai de mes doigts ces cicatrices. Ses poils s'hérissèrent et il se retourna pour me faire face.

De grosses larmes dégringolaient sur ses joue, je le pris dans mes bras et il se crispa. Qu'avait-il donc vécu pour être aussi traumatisé ?

Mes bras se ressérèrent sur son dos et je lui murmurai des mots de réconfort à l'oreille.

Ishmaël se recula et me toisa de haut en bas.

-Et toi, c'est quoi ton nom ?

-Igor

-Alors merci Igor.

Mes lèvres se posèrent doucement sur les siennes sans que mon cerveau ne puisse les en empêcher et elles se retirèrent aussi rapidement qu'elles étaient arrivés.

Un chaste baiser; mais j'avais senti ses muscles se tendre et sa machoire se crisper.

Il pivota et plongea dans son bain un "demi-sourire" planté sur les lèvres que je venais d'embrasser.

Par Mishu - Publié dans : Blind me - Communauté : Les Romances Explosives
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Dimanche 20 avril 7 20 /04 /Avr 11:33

Alors bon déjà je voulais vous prévenir que pour cette fois, j'essaierai de suivre le contexte historique un minimum mais si quelque fois même souvent ça ne concorde pas bien avec les dates ou quoi que ce soit d'autre je vous prie de m'excuser...
Sinon, chapitre II de BM j'espère qu'il vous plaira même si perso je le trouve pas super mais bon je suis jamais contente de ce que je fais aussi ^^


                            II

 

C'était décidé, il vivrait dans mon grenier. J'avais installé un grand buffet de sorte que la porte soit dissimulé derrière.

L'endroit était petit, peut-être une dizaine de m² qui regroupait la kitchenette, le salon avec un canapé-lit et bien sûr une mini salle de bain.

Il s'installait lorsque des coups à la porte se firent entendre. Je me mis à trembler de peur que l'on découvre le stratagème.

-Caches-toi, lui murmurai-je

-Où ?

-Dans le grenier, ma voix était presque montée dans les aigus tellement j'était excédé.

Il ouvrit la "porte-buffet" et se dissmimula à l'interieur pendant que j'allais voir qui dérangeait.

J'ouvris la porte et une grande blonde me fit un grand sourire.

-Gigi, ça fait plaisir de te voir...

Ce surnom idiot, elle me le donnait depuis que nous étions gamins. Elle était ma confidente, ma meilleure amie et la seule qui était resté en contact avec moi depuis le début de la guerre...

-Anoushka ! Viens entre.

Ma voix sonnait faux mais elle ne semblait pas l'avoir remarqué. Depuis l'arrivé du jeune juif, la nuit dernière, chaque bruit, chaque coups de feu dans la rue, me faisait trembler. Etonnant.

-Alors qu'est-ce que tu deviens ? me demanda-t-elle.

Je ne lui expliquai pas que j'avais recueilli un juif chez moi, que je le cachais, le nourrissais et qu'en plus je l'avais embrassé...

-Oh tu sais, rien de spécial sauf que les bombardements constants me fichent un peu la trouille, lui répondis-je.

Je me levai et lui offrai une petite rasade d'alcool comme remontant. Les temps étaient dures et je savais cela n'allait pas tarder à devenir pire.

C'était vrai, les bombardements et autres coups de feu fusaient dans cette partie de Moscou qui était occupé par les allemands.

Sa visite ne dura guère plus d'une heure et on se dit au revoir en s'enlaçant comme si c'était la dernière fois.

-Au revoir Igor.Je t'aime.

-Moi aussi je t'aime.

Elle quitta la maison et je refermai la porte derrière elle.

Je réalisai, quelques minutes après son départ, qu'elle m'avait appelé Igor pour la première fois depuis très longtemps.Qu'est-ce que je devais en conclure ? Je n'en avais aucune idée mais je me promis de l'appeler plus souvent à partir de maintenant.

Je donnai quelques coups à la porte du grenier pour signifier à Ishmaël qu'il n'y avait plus aucun danger.

Il sortit de la cachette pendant que je préparais le déjeuner et s'assis sur le canapé.

Sa voix me parvint depuis la salon :

-C'était qui ?

-Ma meilleure amie, Anoushka.

Soudain, la voix se fit plus forte et je sentis deux bras enlacer ma taille. Je me retournai et vit mon protégé,ses grands yeux noirs me fixant.

-Qu'est-ce que tu fais ?

Sa proximité m'effrayait et m'excitait à la fois. Ses lèvres frolèrent les miennes et en essayant de reculer, je me brûlai légèrement l'annulaire sur la gazinière.

Le remarquant, Ishmaël prit mon doigt et le lécha sur toute sa longueur tout en me fixant. Il mima une fellation sur mon doigt et déjà l'excitation se voyait à travers mon pantalon.

Il lâcha mon doigt et s'approcha, d'une lenteur calculée, de mon visage.

Ses lèvres suçotèrent les miennes et les aggripèrent pour que nos deux bouches ne fassent plus qu'une.

Sa langue caressait et passait dans chaque recoins de ma bouche pendant que ses mains passaient sous mon t-shirt et pinçaient mes tétons déjà durcis.

Alors qu'il s'occupait à découvrir chaque parcelle et chaque cm² de mon corps, je me crispai et réalisai la situation. Mes mains se posèrent sur ses épaules et le reculèrent de plusieurs pas.

-Je ne peux pas, murmurai-je à son attention.

Il se rapprocha à la même proximité que quelques minutes plus tôt et me chuchota à l'oreille:

-Je t'aurais, ne t'inquiètes pas...

Il mordilla mon lobe d'oreille et quitta la pièce pour retourner dans sa cachette.

 

                                                    ~~    ~~
                                           Whatever we want 
                                                      OU
                                           Une famille en crise
                                                      ????
                                            ~~     ~~

                           

                                                                          

 

 
Par Mishu - Publié dans : Blind me - Communauté : Les Romances Explosives
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Jeudi 8 mai 4 08 /05 /Mai 22:18

Hé hé me revoici, me revoilà avec de bonnes nouvelles :

-de 1, la prochaine suite se fera normalement pour WWW
-de 2 voici le chapitre 3 de Blind me

oué bon pas si bonne que ça mais bon...
bonne lecture


  

                               III

 

La fin de journée s’était déroulée sans trop d’ambiguïté entre lui et moi, il ne m’avait plus embrassé ni cherché et restait dans le grenier à faire je ne sais quoi. Je n’y étais pas encore entré et je n’y comptais pas, la situation était déjà difficile donc je préférais lui laisser son espace « vitale ».

Depuis les deux jours où il se cachait chez moi il ne m’avait encore jamais parlé de son passé, des moments qu’il avait traversé depuis le début de la guerre et je respectais ce choix.

 

En ce moment, la vie n’était pas très facile en Russie, le pays se déchirait et se battait jour après jour contre les allemands. On entendait tous les jours de nouvelles explosions ou des fusillades dans le quartier.

Les Allemands avaient déjà conquis Moscou et certaines villes importants comme St Petersbourg et nous étions sous leur contrôle. Le moment où toute la Russie serait enrôlée ne tarderait sûrement pas…

J’économisais les coupons de nourriture mais ils ne dureraient sûrement pas tous jusqu’à la fin de la guerre sauf si on meurt avant.

 

 

Mai 1942

 

 

Les coupons de nourriture commençaient à diminuer mais Ishmaël et moi avions décidé que nous nous limiterions à quelques patates, le légume le moins « cher », et du poisson en cube au goût de plastique et tout cela seulement pour toute la journée.

Notre relation s’était légèrement améliorée mais dès que j’essayais de lui poser des questions sur sa famille, il se murait dans son silence et détournait la conversation en prétextant qu’il n’avait pas de famille, ce dont je doutais fort.

Pourtant, il semblait moins crispé, moins tendu que quand je l’avais recueilli quelques mois plus tôt.

Rien que ses tentatives, pour la plupart vaines, pour m’embrasser ou m’allumer prouvait ce changement de comportement.

 

Pour moi, il était devenu de plus en plus difficile de résister à ses avances, son corps svelte respirait la luxure et ses yeux perçants m’appelaient constamment.

Les pires moments étaient sûrement ceux pendant lesquels il me parlait, j’imaginais dès lors le son de sa voix lorsqu’il jouirait entre mes bras. Ses râles, ses gémissements et son cri de plaisir résonnaient dans ma tête dès qu’il ouvrait la bouche même pour me demander le sel.

Un jour, alors que je lisais sur le canapé, il était arrivé, s’était assis sur mes genoux et m’avait caressé à travers mon pantalon.

Sa main avait attrapé ma queue à travers les deux couches de tissu et déjà on voyait une jolie bosse sous sa main et il souriait et se relevait en me laissant totalement excité en plus j’avais prouvé à Ishmaël que je le désirais.

Mais au fond, j’avais peur que ce soit plus que ça…

 

Je ne recevais pas beaucoup donc cela nous facilitait plus ou moins la tache, mes parents étaient morts et j’étais fils unique. Plus personne ne m’attendait donc qu’est- ce que cela pouvait bien faire si on découvrait tout et qu’on me tuait, personne ne pleurerait pour moi sauf peut-être Anoushka.

 

Je remis une mèche blonde derrière mes cheveux et plongeai mon regard océan dans…le recette de mon nouveau livre de cuisine.

Je coupais machinalement les patates habituelles en lorgnant des yeux le plat de la photo que je ne pourrais sûrement pas réaliser avant longtemps tout ça à cause de cette guerre !!

 

Lorsque le repas fut enfin prêt, j’ouvrai la porte de la cave et appelai Ishmaël. Une fois. Deux fois. Trois fois. Toujours pas de réponses.

Il sortit de la cave presque en tremblant de peur que son protégé se soit enfui.

Mes yeux se promenèrent dans chaque pièce de la maison bien que pas très grande.

De la cuisine à la salle à manger, du salon à la salle du bain, j’avais vérifier chaque pièce dans ses moindres recoins sauf une et cela me terrifia d’en arriver à cette constatation.

Et si il m’attendait, nu dans une position lascive ? Non, impossible me dis-je bien que mon pantalon commença à se faire bien trop étroit tandis que des images plus érotiques les unes que les autres défilaient dans ma tête.

Et s’il était nu, les jambes écartées, le bassin en train de se pénétrer de lui-même ? Non, non, non je devais absolument m’arrêter de délirer avant que mon boxer n’explose sous ce flot de fantasmes plus appétissants qu’imaginaires.

 

Mes jambes me conduisirent d’elle-même jusqu’à la pièce fatidique.

J’ouvris la porte et la trop obscurité présente dans la pièce me fit cligner des yeux.

Alors que mes pupilles s’habituaient à la brutale obscurité, je distinguai une forme ou plutôt une silhouette allongeait sur le lit.

Il me semblait bizarrement que la personne ne portait quasiment aucun vêtement vu ce que me laissait voir la faible lumière qui provenait de la porte entrouverte.

Je m’approchai encore plus du lit et des mains se plongèrent dans mes cheveux pour m’entraîner dans le lit.

Je me retrouvai alors allongé sur ledit lit, mes mains posées par inadvertance sur le torse de l’inconnu et mes yeux grands ouverts face à ceux noirs persans de celui-ci qui ne m’était plus inconnu dorénavant.

Un « et merde » m’échappa et je fermai les yeux.  

 

 

[Pour la probable présence de fautes d'ortographe je m'en excuse]

Par Mishu - Publié dans : Blind me - Communauté : Les Archanges de Sade
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