Whatever we want

Mardi 22 avril 2 22 /04 /Avr 11:15

Vous avez de la chance aujourd'hui je suis de bonne humeur ^^ donc je ne dénigrerais pas mon chapitre qui le meriterait bien pourtant.♥
Sinon et bien bonne lecture... 



                                                                                         V

 

Il y avait un certain froid entre Padmé et moi depuis ce fameux soir.

Je passais le plus de temps possible au studio afin de l'éviter et ne rentrais que quand elle dormait.

Moi ? Je n'en revenais toujours pas...Comment avais-je pu confondre mon ange avec Padmé. Et puis tout cela n'était que relatif, ce jeune homme ne me connaissait même pas et je me permettais de fantasmer sur lui.

Même s'il me connaissait, je savais que jamais je ne lui plairais.

Je n'étais peut-être pas très vieux mais j'avais un physique banal qui n'attirait pas forcèment le regard.

Des cheveux noirs en brosse et des yeux verts étincelants, voilà ce qu'il y avait d'un tant soit peu original chez moi...

Les trois jours qui suivèrent la soirée passèrent très vite, sûrement à cause de l'emploi de temps que je m'étais attribué.

Le jour du rendez-vous arriva et la tension entre Padmé et moi était à coupée au couteau. Déjà qu'elle supportait mal la pression alors si en plus je l'évitais, je comprenais qu'elle soit irritable.

Je décidai que pour faire impression, je jouerai au mari parfait.

Je nous conduisis jusqu'à l'orphelinat et me garai dans le parking municipal.

Padmé sortit de la voiture et je la suivi au pas de course.

Le bâtiment de béton m'impressionnait toujours autant et inconsciemment j'esperais revoir mon bel ange blond comme la dernière fois.

Nous entrâmes et quelle fut ma déception quand je vis qu'il n'était pas là.

La directrice nous accueillit exactement comme à notre dernière venue.

Nous nous assîmes sur les chaises de son bureau qui n'avait pas changé.

Les mêmes photos des précédents directeurs étaient accrochées au mur et divers diplômes y figuraient à côté.

Mme Jones s'assit sur une grand chaise en cuir noir et croisa les jambes. Sa posture décontractée montrait déjà qu'aucune mauvaise nouvelle n'allait être annoncé aujourd'hui.

-Bonjour, démarra-t-elle.

Je lui répondis d'un signe de tête lui indiquant qu'elle pouvait poursuivre et que nous étions prêts à tout entendre.Elle poursuivit :

-J'ai une bonne nouvelle pour vous.

Le visage de Padmé s'illumina tout d'un coup sans même qu'elle ne sache quelle était cette fameuse nouvelle.

Notre interlocutrice ne tiqua pas et continua sur sa lancée.

-J'en ai parlé au services sociaux de la ville et il vous ai autorisé d'adopter dès aujourd'hui mais vous devrez signer quelques papiers.

Sans réfléchir, je pris le menton de ma femme et l'embrassai passionnèment sans me rendre compte une nouvelle fois que ce n'était pas l'ange blond.

Mes yeux se fermèrent quand nos langues entrèrent en contact et je me laissai complètement aller, tellement que je lâchai un gémissement.

La directrice se racla la gorge et je revint à la réalité en même temps que je vis que c'étais ma femme assise devant moi et que je venais d'embrasser. Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi ?

Je secouai la tête comme pour m'enlever de la tête l'image de cette homme.

Padmé posa sa main sur mon genou et me lança un regard comme pour dire "Ca va aller ? Tu as l'air bizarre." Je lui renvoyai un hochement de tête pour ne pas qu'elle s'inquiète.

Mme Jones nous informa que l'on pouvait dès maintenant voir les enfants et choisir celui qui nous plaisait.

On ouvrit une grande porte et on nous fit entrer dans une grande pièce où plusieurs bancs se succèdaient devant une estrade sur laquelle la directrice prenait place.

Sur chaque banc, des dizaines d'enfants étaient assis et chahutaient entre eux.

J'étais gêné alors que Padmé avançait sûre d'elle pour rejoindre Mme Jones sur l'estrade.

Cette impression de choisir sa viande dans le bétail ne me convenait pas du tout, mon regard balaya tous les gamins et s'arrêta sur un enfant en particulier.

J'aurai pu reconnaître ces yeux ambrés entre mille mais il était beaucoup plus jeune et ses cheveux se confondait entre le roux et le blond.

Je rejoignis les autres et la directrice prit la paroles annonçant à tous ces bambins que nous venions adopter et qu'ils devaient se tenir à carreaux.

Un peu plus tard, tous les enfants étaient sortis de la salle pendant que je faisais un petit tour dans l'orphelinat pour connaître à peu près le style de vie des pensionnaires.

Il y avaient de grands dortoirs qui contenaient à vue de nez six ou sept enfants, une petite salle de jeux avec télé et divers jeux de société. La grande salle où nous nous étions réunis quelques heures avant servait de réfectoire.

Je parlai avec une petite orpheline rencontrée par hasard lorsqu'une main me frola l'epaule.

Je me retournai et un jeune homme blond aux yeux ambrés se tenait devant moi.

-On ne se serait pas déjà vu quelque part ?

 
PS : Mahea j'ai pris en compte ta petite remarque mais ne t'inquiètes pas je ne me vexe pas.
En fait je m'y attendais et je sais que ce n'est pas comme ça que l'on adopte dans un orphelinat traditionnel mais bon on va dire que dans les orphelinat "made by Mishu" c'est comme ça lol...

Par Mishu - Publié dans : Whatever we want - Communauté : Les Romances Explosives
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Samedi 17 mai 6 17 /05 /Mai 20:23

Voili voilou me voilà (o_O') avec un nouveau chapitre qui je le conçois est un peu court mais pour les besoins de la fic il fallait que ça s'arrête à un moment précis, j'imagine que vous comprendrez quand vous aurez lu...

                                        VI

 

 

 

Le jeune blond en face de moi continuait de me fixer alors que je restai obnubilé par la beauté de sa voix.

Cela devait bien faire 5 minutes qu’il m’avait posé cette question et pourtant je n’avais toujours pas fait le moindre mouvement que ce soit pour parler ou pour m’enfuir…

Il commença à agiter ses mains devant mes yeux comme pour vérifier si j’étais encore vivant.

Je l’entendis vaguement me demander mon nom et me dire qu’il s’appelait Gabriel de sa voix si sensuelle que j’en pleurerais.

 

A l’entente de son prénom, comme par magie, je sortis immédiatement de ma soudaine léthargie et plongea de nouveau mon regard émeraude dans les deux ambres de mon interlocuteur.

-Excusez-moi, je dois être un peu fatigué.

Fatigué ? Non, juste encore plus excité que je l’ai jamais été avec ma propre femme.

-Non s’il vous plaît tutoyez-moi

Moi, tutoyer l’objet de mes fantasmes, de mes rêves et plus important de ma reconversion en homosexuel plus si refoulé que ça.

-D’accord si tu fais de même avec moi, il acquiesça je poursuivis, alors comme ça tu t’appelles Gabriel ?

Il hocha la tête et murmura un « c’est ça » en me fixant toujours de ses grand  yeux.

 

Après nous être échangé les politesses d’usage, je lui demandai toujours en me noyant dans ses yeux s’il était pensionnaire à l’orphelinat bien qu’intérieurement j’espérais que non.

-En fait, pas vraiment j’y étais il y a quelques années mais à ma majorité je dus m’en aller et maintenant je suis serveur dans un bar du coin.

Il y a quelques années ? Il devait avoir dépassé les 20 ans alors mais il avait l’air tellement jeune que ça en ait troublant. J’ouvris ma bouche pour poser une question mais Gabriel sembla s’y attendre et continua sur ma lancée.

-Pourquoi je reviens ici alors ?

Exactement la question que je voulais poser. Il devait connaître beaucoup d’inconnus curieux dans son entourage.

Immédiatement, cette pensée me fit rougir de jalousie et je balayais cette pensée de mon esprit, du moins pour le moment.

-Mon petit frère vit encore ici donc je viens tous les jours lui rendre visite parce que je sais qu’il a besoin de moi.

Un voile de tristesse voila ses beaux yeux et je sus que ce sujet n’était plus à aborder avant longtemps.

Je réfléchis un instant et l’image du garçon du réfectoire aux yeux identiques me vint à l’esprit…

 

Nous discutions maintenant depuis une bonne heure, assis sur un banc du hall et aucune fois l’image de ma femme ou une quelconque culpabilité me prit à la gorge.

Bizarrement, cette situation semblait même plus ou moins naturelle comme si nous étions amis depuis des années, une impression de déjà-vu mais je savais que même dans mes rêves les plus fous je ne pouvais imaginer une seule fois pouvoir rien que l’embrasser sur la joue.

Nous n’avions plus reparlé ni de sa situation familiale ni de son petit frère qui était venu voir Gabriel plus d’une fois depuis le début de notre conversation.

 

Dès qu’il venait vers notre banc, je prenais la peine de détailler la façon dont les deux frères se comporter l’un envers l’autre. Le plus jeune – qui s’appelait Eden si j’avais bien compris – semblait très peureux, il me regardait de manière curieuse et n’osait esquisser un seul mouvement vers moi, malgré les regards bienveillants que lui lançait Gabriel.

Celui-ci avait l’air habituer du manque d’assurance de son jeune frère et était même très tendre avec lui.

Je m’efforçais de ne pas m’imaginer à la place dudit frère quand il se posa sur ses genoux et que Gabriel lui donna un baiser sur sa joue. Gabriel ferait sûrement un excellent père, bien meilleur que moi qui devrait endosser ce rôle dans un court laps de temps.

 

Alors qu’Eden venait pour la quatrième fois de quitter les genoux de son frère, celui-ci me regarda dans les yeux et prononça ces quelques mots qui me pétrifièrent dès l’instant où ils franchirent ses lèvres :

-Mais, j’y réfléchis, tu ne m’as toujours pas dit pourquoi tu étais là.

Que pouvais-je lui répondre ? Que je venais adopter un enfant avec la femme que je prétendais aimer ou je n’avais qu’à mentir et lui dire que je faisais parti d’une communauté d’enfants adoptés et que l’on visitait les orphelinats pour voir s’ils étaient bien…Non comme s’il allait croire cette connerie.

Seulement, je savais que si je lui disais la vérité, mes chances de l’embrasser sur la joue bien que pratiquement inexistantes deviendraient quasi imaginaires.

 

Alors que je me perdais dans de diverses préoccupations, je ne vis pas Padmé débarquer et commencer à discuter avec un Gabriel plus que surpris.

Je revins à mes esprits quelques secondes plus tard et déjà Gabriel me regardait d’un air de reproche comme si je lui avais menti sur une quelconque partie de ma vie, comme une trahison ce qui était, si on réfléchissait bien, pas complètement faux.

-Ta femme m’a dit que vous prévoyiez une adoption ici.

Involontairement ou non, il avait accentué le mot femme pendant son élocution. Je ne comprenais toujours pas pourquoi il était si remonté même si j’en avais une petite idée.

Soudain, une évidence me vint à l’esprit…

 

-J’aimerais tellement qu’Eden trouve une famille bien et stable pour s’épanouir comme un enfant normal

me dit Gabriel

Il tint plus fermement le jeune garçon confortablement assis sur ses cuisses et lui posa un baiser sur la touffe de cheveux au sommet de son crâne.

 -Je suis sûr qu’il trouvera une famille très bien…lui avais-je alors répondus

 

Oui, je me souvenais maintenant, il m’avait parlé du désir que son frère trouve une famille adoptive et je me demandais si Gabriel n’était pas énervé parce que je ne lui avait pas proposé d’adopter son frère.

L’éventualité d’une quelconque jalousie m’était déjà sortie de l’esprit et il ne restait que cette possibilité.

Puis, la solution me vint comme la première fois :

Nous devions adopter Eden.

 

Je suis désolée si je ne vais pas très vite pour les MAJ seulement je publie les chapitres au fur et à mesure que je les écris donc si vous trouvez que ça va vraiment trop lentement dites le moi et j'essairai d'accélerer la cadence, il ne faut pas oublier que je ne suis que novice même ça fait plus de 3 mois que je tiens ce blog je ne suis pas encore très habitué (oui il me faut du temps ^^) bref c'est tout ce que je voulais vous dire...
(Ah oui et le chapitre 11 d'une famille en crise est en cours d'ecriture au cas ou ça vous interesse)

Par Mishu - Publié dans : Whatever we want - Communauté : Les Romances Explosives
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Dimanche 15 juin 7 15 /06 /Juin 19:01

Trop la flemme de faire un long paragraphe donc bonne lecture et n'oubliez pas de dire e que vous pensez de ce chapitre...

                VII

 

 


Je n’en revenais pas d’avoir eu une idée aussi idiote, pourquoi adopter le frère cadet de l’homme que je pensais aimer ? Il est vrai que cela aurait pu m’ouvrir des portes comme celle de l’appartement de Gabriel et peut-être aurais-je l’occasion  de me rapprocher de lui seulement je n’étais même pas sûr que Padmé accepte. Considérant le fait qu’Eden avait 6 ou 7 ans et que ma femme voulait un enfant en bas âge, ça risquait de compliquer les choses même si je savais que pouvais dans tout les cas convaincre Padmé bien que je doive me forcer au contact physique avec elle.

 


Mes sentiments pour l’aîné de la fratrie s’intensifiait un peu plus à chaque moment que je passais avec lui alors si je devais le voir plusieurs heures par jour, il se pourrait que cela déclenche un cataclysme monumentale – comme l’embrasser à pleine bouche et qu’il me repousse l’air dégoûter parce qu’il aime les femmes – et que la garde de l’enfant ne nous soit retirée à la demande de Gabriel. Qui voudrait d’un homosexuel transi d’amour pour soi comme tuteur de son petit frère ? Et puis, Gabriel pouvait très bien adopter Eden lui-même : il n’y aurait aucun problème de compatibilité et je pourrais me rapprocher de Gabriel sans aucun problème apparent – sauf celui d’une quelconque hétérosexualité – qui pourrait me euh… nous pénaliser.

Mais je me souvins des problèmes d’argent et de logement dont il m’avait parlé et de ses difficultés à joindre les deux bouts qui seraient encore moins surmontables avec un enfant sur les bras.

 


- J’aimerais tellement pouvoir l’adopter moi-même mais avec mon petit boulot de serveur, déjà que les fins de mois sont difficiles alors tu comprends que je ne puisse me le permettre.

 Je sais qu’il m’en veut mais depuis la mort de nos parents j’essaye tant bien que mal de rester près de lui même si des fois il ne se laisse pas facilement faire ; m’avait-il dit alors que j’abordais le sujet à nouveau.

- Je comprends parfaitement…

Nous n’en avions plus reparlé après ça..

 


Je comprenais qu’il puisse en souffrir de la situation seulement comment, moi, alors que je n’étais même pas sûr de savoir me préparer un repas tout seul, pourrais-je faire un bon père qui plus est celui d’Eden ?

La condition même de père m’effrayait tellement que je manquais de m’évanouir dès que l’idée me traverser l’esprit ne serait-ce que 5 secondes.

 


Ma femme me prit soudainement le bras et je repris mes esprits. J’étais assis sur le même banc que celui sur lequel nous étions assis Gabriel et moi sauf que cette fois j’étais seul. Enfin, pas vraiment seul vu qu’il y avait Padmé, qui me regardait d’un œil bizarre depuis au moins deux minutes.

Elle posa sa main sur la mienne posée sur ma cuisse et commença une longue tirade dans laquelle elle me disait qu’elle avait parlé avec Gabriel – à ce moment-là j’avais légèrement tiqué – qu’il lui avait parlé de son frère – de nouveau une grimace – et qu’elle connaissait les difficultés de Gabriel à subvenir à ses besoins.

 

 

Il me sembla qu’elle parlait depuis une ½ heure quand elle acheva  son discours.

-…donc j’envisage sérieusement d’adopter Eden et j’espère que tu n’y vois aucun inconvénient.

 


J’hochai la tête une, deux, trois, quatre fois puis bloquai sur la cinquième fois en ressassant et analysant ce qu’elle venait juste de m’annoncer. Alors, il suffisait qu’un beau blond au visage d’ange, aux yeux d’or, d’une gentillesse exemplaire…hum je m’égare. Donc, à peine il lui avait parlé et fait ami ami que déjà elle acceptait de devenir la mère adoptive du mioche. Ridicule !

 


Elle était tellement influençable et moi si pathétique, j’étais jaloux de la « relation » qu’entretenaient ma femme et l’homme de mes rêves.  Par ailleurs, il fallait avouer que de tomber amoureux d’un homme inconnu n’était pas mieux que d’adopter un enfant qu’on ne connaissait pas.

-J’imagine que ça veut dire que ça ne te gêne pas.

Hein ? Evidemment que ça ne me gênait pas, en même temps j’aurais espérer qu’il me le propose à moi. Je gardais au fond de moi un profond mais ridicule espoir que je puisse lui plaire.

 


Je baissais la tête pour montrer que je m’inclinais bien que cela ne me ressemble pas du tout. Je l’entendis s’asseoir à côté de moi, sa main passer sous mon menton et relever ma tête. Nos yeux se croisèrent et instinctivement je revoyais en flash le visage doux de mon tendre Gabriel.

Les lèvres de Padmé frôlèrent les miennes et sa langue s’inséra dans ma bouche, bien que je trouvais cela plutôt indécent en plein milieu d’un orphelinat je devais admettre que la sensation de sa langue douce dans ma bouche était très agréable.

Sa main se glissa sur ma nuque pour approfondir l’échange tandis que mes mains passèrent dans ses cheveux roux. Je fermai les yeux et profitai pleinement dans l’instant en me convainquant que je ne trahissais pas mon amour envers le blond.

-Hum…hum

Mes paupières se relevèrent et je me figeai. Deux grands yeux ambrés me fixaient de leurs hauteurs ; une lueur étrange brillait dans ces pupilles.

 


-Désolé, je ne voulais pas vous déranger dans votre euh…truc.

Sa voix, elle était éteinte peut-être même absente…Oh ! Il parlait bien sûr mais la légère intonation de son timbre, que j’aimais tant, n’était plus là.

Je ne devais absolument pas me faire des films à propos d’une autre quelconque jalousie, il devait juste être triste à cause de toute cette histoire d’adoption et surtout la situation avec son frère devait constamment le faire culpabiliser.

-Oups je crois qu’on s’est fait prendre, mon amour.

Je grimaçai. Comment osait-elle prendre le droit de m’appeler comme ça en présence de Gabriel ? Elle n’était en aucun cas mon amour mais une distraction et peut-être même un moyen de rendre le blond jaloux.

 


Son regard se posait sur elle et de nouveau sur moi comme s’il suivait un match de ping-pong. Je n’aurais su décrire les émotions qui transparaissaient à travers ses iris, juste une profonde lassitude. Après quelques dernières œillades, il  pivota sur lui-même et s’en alla en murmurant un simple « au revoir ».

Je me levai du petit banc boisé suivi de près par Padmé,  qui elle n’était pas du tout affectée par le fait qu’il nous ait vu nous embrasser.

Je lui pris la main, presque avec force et nous quittâmes l’orphelinat en prenant soin de dire à la directrice que nous allions la rappeler dans la soirée.

 

 

Arrivés à la maison, je courai dans la chambre sans prononcer un seul mot à ma femme et m’y enfermai.

Le lit accueillit bientôt mon corps lourd de souffrance et de culpabilité, je me recroquevillai sous la couette et laissai les larmes glissées le long de mes joues.

Mes lèvres tremblaient légèrement et je rapprochai mes genoux de ma mâchoire, me protégeant de la souffrance extérieure. J’entendis vaguement Padmé taper contre la porte, me demander d’ouvrir ou de lui dire ce qui n’allait pas.

Bien sûr, je ne lui répondais jamais…

Seul mon ange blond pourrait me sortir de ma léthargie mais ça n’arriverait jamais. Je le voyais déjà passer la porte alors que ses cheveux blonds voletaient sur sa nuque. Il s’approcherait de sa démarche féline, poserait un genou sur le lit puis l’autre. Sa bouche se poserait sur la mienne et je l’enlacerais tandis que nos langues se mélangeraient me faisant gémir comme jamais.

 

Mes yeux se fermèrent instinctivement en serrant mon oreiller mouillé de larmes que j’avais prit quelques instants pour Gabriel. Mon souffle redevint régulier et je m’endormis, bercé par les coups que donnaient Padmé à la porte.

 

PS : Serenity, j'espère que ce chapitre aura répondu à ta question ! bisous

Par Mishu - Publié dans : Whatever we want - Communauté : Les Romances Explosives
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