Mercredi 20 février 3 20 /02 /Fév 19:35

                                                   PROLOGUE

-Alors ?

-C’est négatif

-Je…Je…

Elle tomba dans mes bras et pleura sur mon épaule comme elle le faisait souvent depuis quelques temps déjà

-On ressaiera, ne t'inquiètes pas la rassurai-je

-CA FAIT 6 MOIS LUIS ET J’EN AI PLUS QUE MARRE D’ESSAYER !!

-Va t’allonger je pense que tu te sentiras mieux.

Elle partit dans la chambre à coucher et moi je me laissais lentement glisser le long de l’armoire pour m’étalait sur le sol. 6 mois. 6 longs mois que l’on essayait d’avoir un enfant et aucun résultat. Elle pleurait et moi je me sentais faible, comme incapable. Oui, c’était ça; incapable, incapable de nous assurer une succession. Voilà comment je le voyais, toute ma fierté d’homme tombait en ruine depuis notre premier essai infructueux et maintenant je n’essayais plus je la laissais faire en n’attendant plus vraiment de résultat au bout. On faisait l’amour pour concevoir et non plus pour notre propre plaisir et cela me dépassait au plus haut point.

Je pris mon courage à deux mains et sortit de la salle de bain pour retrouver mon épouse allongée sur le lit, la respiration lente et de longues coulées de larmes encore humides sur les joues. Je m’approchai de la fenêtre et appréciai les rares rayons du soleil couchant qui subsistaient encore.

Je fermai les rideaux et me coucha sur le lit au côté de la jeune femme avec qui je ne pourrais sûrement jamais partager le plaisir d’être père et de porter la chair de sa chair dans ses bras aimants. Une larme coula sur ma joue mais je la sécha du revers de la manche : je m’étais déjà assez ridiculisé comme ça.

Un rayon de soleil vitn titiller mes yeux, je luttai mais rien n'y fis j'ouvris dificilement les yeux et tâtai de la main le côté droit du lit mais je ne sentis rien sous mes doigts. Elle était peut-être partie parce que je ne pouvais pas procréer.Non,impossible elle m'aime trop pour ça. Je me redressai et sortit du lit.

-PADME, PADME, je ne cessai de l'appeler mais aucune réponse me parvenait.

Je courus jusqu'au salon pour l'apercevoir assise sur le canapé, ses écouteurs dans les oreilles à osciller la tête au rythme de la musique. Un soupir de soulagement m'échappa et je m'approchai doucement pour ne pas la brusquer.

-Chérie dis-je en retirant les écouteurs de ses oreilles

Elle sursauta et se retourna pour se retrouver nez à nez avec moi. Je posai la main sur sa joue et m'accoudai au dossier du canapé.

Cette nuit m'avait permi de réflechir et j'en étais venu à la conclusion que nous devions consulter un specialiste. Je lui fis part de mon idée, elle secoua la tête comme pour refuser mais un léger "oui" sortit de sa bouche et je compris que je devais m'occuper de prendre rendez-vous.

J'appelai sur le champ et la secretaire du Dr. Figgs me trouva un rendez-vous la semaine d'après à 13h, j'acceptai, raccrochait puis enlaçai ma femme qui avait déjà les larmes aux yeux.

Une semaine plus tard, ma femme et moi nous dirigions vers le grand bâtiment de la clinique municipale. Le médecin nous accepta immédiatement et je sentai déjà mes mains devenirent moites.

Quoi qu'il arrive je ne faillirai pas à ma tache. J'aiderai Padmé et je l'aimerai même s'il s'avère qu'il nous est impossible d'avoir un enfant.

Je serrai la main du docteur et nous nous assîmes lui derrière et nous devant le bureau.

-Eh bien j'ai reçu et analysé les échatillons que vous aviez fait il y a quelques jours et je...

Oui, nous avions fait une prise de sang dans la semaine avant le rendez-vous.

-Allez droit au but docteur s'il vous plaît

Sa voix était suppliante et étranglée par des sanglots qu'elle retenait et cela me brisa le coeur. Je passai ma main dans son dos pour la rassurer et invita d'un geste de la tête ,le Dr. Figgs, à poursuivre.

-Eh bien il se trouve que...en fait en analysant vos sangs j'ai pu detecter une anomalie dans celui de madame et je puis assurer que...

Ne pouvait-il pas nous l'annoncer de but en blanc. Non, il fallais qu'il parle parle et reparle. Je deteste les médecins.

-Eh bien madame je suis dans le regret de vous dire que vous êtes stérile.

Ah bah au moins ce n'est pas moi l'incapable. Ma virilité remonte en flèche. Oh mon dieu, je n'aurais jamais d'enfant et tous ce à quoi je pense c'est à ma virilité. Pathétique. Padmé, elle, avait déjà versé le double de son poids en larmes et je la pris dans mes bras ne sachant quoi faire d'autre pour la consoler.Nous devions partir et au plus vite.

-Ecoutez je vous appelerez pour avoir plus d'informations sur l'adoption etc.. Merci au revoir.

Je ne lui serrai pas la main cette fois et partis le plus vite possible en tenant celle de Padmé fort, trop fort peut-être mais nous avions tout deux besoin d'amour et de soutien. Surtout elle.

J'entrai dans la voiture elle entra, je mis le contact et je consuisis jusqu'à la maison.

Quand on entra dans notre maison, Padmé courut dans la chambre et je la suivis en marchant. Elle se coucha sur le lit et je la bordai comme une enfant qui venait de se faire gronder.

-Luis...qu'est-ce...qu..e..on...va.faire ?

Qu'est-ce qu'on allait faire ? Eh bien c'était simple, nous allions adopter.

-On adoptera


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PS: merci Elle Sid de m'avoir signalé la petite erreur de prénom (mea culpa) c'est corrigé. Pour info c'est parce que au début je voulais l'appeler Fanny la fille enfin...

Par Mishu - Publié dans : Whatever we want
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