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Ce blog n'est plus d'actualité, si vous voulez suivre mes fics de nouveau c'est ici que ça se passe et nulle part ailleurs : mishu.canalblog.com

MERCI

Mardi 22 avril 2 22 /04 /Avr 11:15

Vous avez de la chance aujourd'hui je suis de bonne humeur ^^ donc je ne dénigrerais pas mon chapitre qui le meriterait bien pourtant.♥
Sinon et bien bonne lecture... 



                                                                                         V

 

Il y avait un certain froid entre Padmé et moi depuis ce fameux soir.

Je passais le plus de temps possible au studio afin de l'éviter et ne rentrais que quand elle dormait.

Moi ? Je n'en revenais toujours pas...Comment avais-je pu confondre mon ange avec Padmé. Et puis tout cela n'était que relatif, ce jeune homme ne me connaissait même pas et je me permettais de fantasmer sur lui.

Même s'il me connaissait, je savais que jamais je ne lui plairais.

Je n'étais peut-être pas très vieux mais j'avais un physique banal qui n'attirait pas forcèment le regard.

Des cheveux noirs en brosse et des yeux verts étincelants, voilà ce qu'il y avait d'un tant soit peu original chez moi...

Les trois jours qui suivèrent la soirée passèrent très vite, sûrement à cause de l'emploi de temps que je m'étais attribué.

Le jour du rendez-vous arriva et la tension entre Padmé et moi était à coupée au couteau. Déjà qu'elle supportait mal la pression alors si en plus je l'évitais, je comprenais qu'elle soit irritable.

Je décidai que pour faire impression, je jouerai au mari parfait.

Je nous conduisis jusqu'à l'orphelinat et me garai dans le parking municipal.

Padmé sortit de la voiture et je la suivi au pas de course.

Le bâtiment de béton m'impressionnait toujours autant et inconsciemment j'esperais revoir mon bel ange blond comme la dernière fois.

Nous entrâmes et quelle fut ma déception quand je vis qu'il n'était pas là.

La directrice nous accueillit exactement comme à notre dernière venue.

Nous nous assîmes sur les chaises de son bureau qui n'avait pas changé.

Les mêmes photos des précédents directeurs étaient accrochées au mur et divers diplômes y figuraient à côté.

Mme Jones s'assit sur une grand chaise en cuir noir et croisa les jambes. Sa posture décontractée montrait déjà qu'aucune mauvaise nouvelle n'allait être annoncé aujourd'hui.

-Bonjour, démarra-t-elle.

Je lui répondis d'un signe de tête lui indiquant qu'elle pouvait poursuivre et que nous étions prêts à tout entendre.Elle poursuivit :

-J'ai une bonne nouvelle pour vous.

Le visage de Padmé s'illumina tout d'un coup sans même qu'elle ne sache quelle était cette fameuse nouvelle.

Notre interlocutrice ne tiqua pas et continua sur sa lancée.

-J'en ai parlé au services sociaux de la ville et il vous ai autorisé d'adopter dès aujourd'hui mais vous devrez signer quelques papiers.

Sans réfléchir, je pris le menton de ma femme et l'embrassai passionnèment sans me rendre compte une nouvelle fois que ce n'était pas l'ange blond.

Mes yeux se fermèrent quand nos langues entrèrent en contact et je me laissai complètement aller, tellement que je lâchai un gémissement.

La directrice se racla la gorge et je revint à la réalité en même temps que je vis que c'étais ma femme assise devant moi et que je venais d'embrasser. Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi ?

Je secouai la tête comme pour m'enlever de la tête l'image de cette homme.

Padmé posa sa main sur mon genou et me lança un regard comme pour dire "Ca va aller ? Tu as l'air bizarre." Je lui renvoyai un hochement de tête pour ne pas qu'elle s'inquiète.

Mme Jones nous informa que l'on pouvait dès maintenant voir les enfants et choisir celui qui nous plaisait.

On ouvrit une grande porte et on nous fit entrer dans une grande pièce où plusieurs bancs se succèdaient devant une estrade sur laquelle la directrice prenait place.

Sur chaque banc, des dizaines d'enfants étaient assis et chahutaient entre eux.

J'étais gêné alors que Padmé avançait sûre d'elle pour rejoindre Mme Jones sur l'estrade.

Cette impression de choisir sa viande dans le bétail ne me convenait pas du tout, mon regard balaya tous les gamins et s'arrêta sur un enfant en particulier.

J'aurai pu reconnaître ces yeux ambrés entre mille mais il était beaucoup plus jeune et ses cheveux se confondait entre le roux et le blond.

Je rejoignis les autres et la directrice prit la paroles annonçant à tous ces bambins que nous venions adopter et qu'ils devaient se tenir à carreaux.

Un peu plus tard, tous les enfants étaient sortis de la salle pendant que je faisais un petit tour dans l'orphelinat pour connaître à peu près le style de vie des pensionnaires.

Il y avaient de grands dortoirs qui contenaient à vue de nez six ou sept enfants, une petite salle de jeux avec télé et divers jeux de société. La grande salle où nous nous étions réunis quelques heures avant servait de réfectoire.

Je parlai avec une petite orpheline rencontrée par hasard lorsqu'une main me frola l'epaule.

Je me retournai et un jeune homme blond aux yeux ambrés se tenait devant moi.

-On ne se serait pas déjà vu quelque part ?

 
PS : Mahea j'ai pris en compte ta petite remarque mais ne t'inquiètes pas je ne me vexe pas.
En fait je m'y attendais et je sais que ce n'est pas comme ça que l'on adopte dans un orphelinat traditionnel mais bon on va dire que dans les orphelinat "made by Mishu" c'est comme ça lol...

Par Mishu - Publié dans : Whatever we want - Communauté : Les Romances Explosives
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Vendredi 2 mai 5 02 /05 /Mai 14:53

Rien à dire à part que j'espère que vous êtes bien préparés pour ce chapitre...
bonne lecture




CHAPITRE DIXIEME

 

-Pourquoi ?! Tu me demandes pourquoi je suis parti alors que tu m'as dit que je n'étais qu'un coup pour toi. Une personne qu'on baise et qu'on ne revoit plus après: voilà ce que je suis pour toi !

Ian criait dans le restaurant et resistait difficilement à donner une baffe à cette homme devant lui.

-Mais...Tu m'as dit que tu pensais la même chose de moi...Je ne pensais pas que ça puisse être un problème. Une baise entre nous de temps en temps qu'est-ce que ça change ?

Heureusement que le restaurant était vide à cette heure de la soirée car Ian ne pourrait se retenir très longtemps.

A l'heure de la fermeture du restaurant alors qu'il se vidait, Hayden était venu voir Ian et lui avait posé la question fatidique. Un "pourquoi" avait franchi ses lèvres et Ian avait su de suite à quoi il faisait allusion.

-Bien sûr, tu n'es rien pour moi...Mais tu crois que je me laisse baiser par tous les mecs qui passent...Je ne suis pas une pute comme tu serais en train de l'insinuer.

Son ton ironique trancha et des larmes coulèrent le long de ses joues et il s'écroula à genoux sur le sol.

Une petite baise de temps en temps voilà ce qu'Hayden voulait mais Ian ,lui, le voulait en entier pour lui tout seul sans craindre que sa femme le découvre ou même qu'Hayden aille voir ailleurs.

-Je n'ai jamais dit que tu étais une pute.

La voix du serveur s'était radouci quand il vit la souffrance d'Ian. Il s'agenouilla devant lui et lui prit la tête pour qu'elle repose sur son torse.

Ian pleurait contre lui et caressait son torse.

-Je te veux toi et pas seulement pour une baise de temps en temps...

Son murmure brisait la sérénité du moment et Hayden ne fit en guise de réponse que de lui caresser les cheveux mais Ian se recula et plongea ses yeux brillants de larmes dans ceux d'Hayden.

-REPONDS-MOI !! Je veux être ton amant.

-Et ta femme ?

-Je me fous de ma femme ! Je t'aime...

Il n'eût même pas le temps de regretter ses paroles que déjà le concerné lui lança à la figure :

-Eh bien pas moi !

Ian abbatit son poing sur la machoire d'Hayden et se jeta sur lui de sorte qu'ils se retrouvèrent l'un sur l'autre allongés sur le parquet froid du restaurant.

Alors qu'Ian massait son poing douloureux, Hayden lui prit la nuque, inversa les rôles pour se retrouver au dessus de lui, et l'embrassa.

Sa langue vint caresser celle d'Ian qui se laissa faire quelques secondes mais reprit ses esprits et se recula.

Il se releva, cracha par terre et quitta le restaurant non sans regarder une dernière fois l'objet de ses désirs.

 

*******************

Jimmy se cambrait sous les caresses divines de son amant. Kanye déposait de petis baisers sur son torse, sa langue vint lêcher les tétons durcis de Jimmy. Les mordillant, Jimmy gémissait, les pinçant, de longs râles s'échappait de sa bouche.

Sa bouche descendit jusqu'à son bas ventre et ses mains rejoignirent la partie sensible de Jimmy.

Une des mains agrippa le sexe et commença à faire de long vas-et-viens alors que la bouche déposait de petits baisers à son extremité.

Les mains de Jimmy se refugièrent dans les cheveux de son partenaire et poussait sa tête pour l'inciter à y aller plus fort.

Déjà, la main de Kanye lâcha sa prise et ses lèvres happèrent le sexe sur toute sa longueur.

Jimmy hurlait sous ce flot de sensation, il attrapa le drap et cria à Kanye d'y aller plus fort.

Celui-ci accélera ses coups de langue et reçut la semence de Jimmy alors qu'il éjaculait en un cri de jouissance.

-Putain, tu suces comme un chef...

Kanye se rapprocha de l'oreille de Jimmy et y murmura un petit "merci".

-Retournes-toi...

Jimmy s'executa sans même demander pourquoi et se retrouva sur le ventre n'ayant même plus le privilège de regarder le visage de son amant.

Il sentit Kanye passer ses mains dans son dos, sur la courbe de ses fesses, à l'intèrieur...

Jimmy reprit ses gémissement plus sensuels les uns que les autres tandis que son amant le fouillait de l'intèrieur.

Sentant qu'il se détendait, Kanye demanda à Jimmy de se mettre à quatre pattes ,ce qu'il fit immédiatement.

Kanye aggripa ses hanches et les fit se mouver contre son sexe en éréction ce qui eut pour effet d'augmenter l'excitation des deux partenaires.

Il se baissa de sorte à être à hauteur de la cavité vierge de toute entrée.

Kanye y inséra sa langue et lêcha à plusieurs reprises l'intimité offerte de Jimmy.

Dès qu'elle fut assez lubrifié, Kanye plaça son sexe à l'entrée et le pénétra d'un bref mais doux coup de reins. Jimmy hurla sous le flot de sensation que lui prodiguait son amant et tourna sa tête pour profiter de ses lèvres rosés.

Lorsque le baiser prit fin, Kanye reprit ses coups de bassin pour insérer son sexe encore plus profondément tandis que Jimmy respirait difficilement.

Ils n'en pouvaient plus, tous les deux, chacun arrivait au point culminant de son plaisir et se libérèrent ensemble dans un même râle rauque et puissant.

 

Jimmy se reveilla en sursaut, la sueur coulait le long de son dos et une mèche blonde collée sur ses yeux lui obstruait la vue.

Il chassa l'impertinente et enleva le drap qui recouvrait son corps à demi-nu. Il découvrit alors une proéminence dans son boxer.

Il le retira et se rendit compte qu'il bandait...et pas qu'un peu.

Ceci n'avait donc était qu'un rêve, il était encore seul dans le lit de Kanye et lui était toujours endormi sur la canapé du salon.

Extrèmement déçu, il se leva et rentra dans la salle de bain adjacente à la chambre pour y prendre une bonne douche froide.

L'eau coulait sur son corps et calamait son érection déjà moins virulente.

 

 

***************************

 

Stella aggripa la main de son nouveau petit ami qui se trouvait être Joan.

La nuit noire rendait leurs silhouettes invisibles à la vue d'autrui.

Comme pour se rassurer, la jeune fille se colla contre Joan et entoura sa taille de ses bras ce qui empêchait légèrement le jeune homme de marcher mais ne le gênait pas.

Il revenait d'une petite fête d'anniversaire donnée en l'honneur d'une des meilleures amies de Stella et Joan s'était donc fait un devoir d'être de la partie.

Il avait ensuite inviter Stella à dormir chez lui puisqu'elle habitait loin et il ne voulait surtout pas qu'elle rentre seule.

Arrivés devant la grande maison, Joan ouvrit la porte et fit entrer la jeune fille dans le hall.

La maison toute entière était plongée dans un obscurité complète : on ne pouvait même plus voir où on mettait les pieds.

Joan prit de nouveau la main de sa petite amie et arpenta les couloirs de la maison pour arriver au salon.

Une silhouette difforme reposait sur le canapé et déjà Stella prit peur et recula.

Joan, lui, s'approcha et murmura un "papa" qui fit accourir la jeune fille cachée derrière la porte.

Effectivement, Ian était allongé sur le sofa la chemise débraillé, la bouche pâteuse et un verre de scotch à la main avec une plaquette de médicaments aux 3/4 entamé ,

 

à portée de main.

Joan attrapa son poignet libre et prit son pouls pour finalement annoncer tragiquement qu'il était très faible.

Stella, sans même réfléchir, dégaina son portable et composa le numéro du SAMU.

-Allo

Une voix endormie répondit mais Stella ne s'en formalisa pas et continua sur sa foulée en lui expliquant précisément la cause de son appel. Le jeune homme au bout du fil sembla se réveiller et demanda l'adresse que Stella donna immédiatement.

-Nous arrivons dans 5 min maximum.

Stella aquiesça et raccrocha alors que de grosses gouttes de sueur coulaient le long du cou de Joan, Ian était pris de sueurs froides et de spasmes effrayants.

Par Mishu - Publié dans : Une famille en crise - Communauté : Les Romances Explosives
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Jeudi 8 mai 4 08 /05 /Mai 22:18

Hé hé me revoici, me revoilà avec de bonnes nouvelles :

-de 1, la prochaine suite se fera normalement pour WWW
-de 2 voici le chapitre 3 de Blind me

oué bon pas si bonne que ça mais bon...
bonne lecture


  

                               III

 

La fin de journée s’était déroulée sans trop d’ambiguïté entre lui et moi, il ne m’avait plus embrassé ni cherché et restait dans le grenier à faire je ne sais quoi. Je n’y étais pas encore entré et je n’y comptais pas, la situation était déjà difficile donc je préférais lui laisser son espace « vitale ».

Depuis les deux jours où il se cachait chez moi il ne m’avait encore jamais parlé de son passé, des moments qu’il avait traversé depuis le début de la guerre et je respectais ce choix.

 

En ce moment, la vie n’était pas très facile en Russie, le pays se déchirait et se battait jour après jour contre les allemands. On entendait tous les jours de nouvelles explosions ou des fusillades dans le quartier.

Les Allemands avaient déjà conquis Moscou et certaines villes importants comme St Petersbourg et nous étions sous leur contrôle. Le moment où toute la Russie serait enrôlée ne tarderait sûrement pas…

J’économisais les coupons de nourriture mais ils ne dureraient sûrement pas tous jusqu’à la fin de la guerre sauf si on meurt avant.

 

 

Mai 1942

 

 

Les coupons de nourriture commençaient à diminuer mais Ishmaël et moi avions décidé que nous nous limiterions à quelques patates, le légume le moins « cher », et du poisson en cube au goût de plastique et tout cela seulement pour toute la journée.

Notre relation s’était légèrement améliorée mais dès que j’essayais de lui poser des questions sur sa famille, il se murait dans son silence et détournait la conversation en prétextant qu’il n’avait pas de famille, ce dont je doutais fort.

Pourtant, il semblait moins crispé, moins tendu que quand je l’avais recueilli quelques mois plus tôt.

Rien que ses tentatives, pour la plupart vaines, pour m’embrasser ou m’allumer prouvait ce changement de comportement.

 

Pour moi, il était devenu de plus en plus difficile de résister à ses avances, son corps svelte respirait la luxure et ses yeux perçants m’appelaient constamment.

Les pires moments étaient sûrement ceux pendant lesquels il me parlait, j’imaginais dès lors le son de sa voix lorsqu’il jouirait entre mes bras. Ses râles, ses gémissements et son cri de plaisir résonnaient dans ma tête dès qu’il ouvrait la bouche même pour me demander le sel.

Un jour, alors que je lisais sur le canapé, il était arrivé, s’était assis sur mes genoux et m’avait caressé à travers mon pantalon.

Sa main avait attrapé ma queue à travers les deux couches de tissu et déjà on voyait une jolie bosse sous sa main et il souriait et se relevait en me laissant totalement excité en plus j’avais prouvé à Ishmaël que je le désirais.

Mais au fond, j’avais peur que ce soit plus que ça…

 

Je ne recevais pas beaucoup donc cela nous facilitait plus ou moins la tache, mes parents étaient morts et j’étais fils unique. Plus personne ne m’attendait donc qu’est- ce que cela pouvait bien faire si on découvrait tout et qu’on me tuait, personne ne pleurerait pour moi sauf peut-être Anoushka.

 

Je remis une mèche blonde derrière mes cheveux et plongeai mon regard océan dans…le recette de mon nouveau livre de cuisine.

Je coupais machinalement les patates habituelles en lorgnant des yeux le plat de la photo que je ne pourrais sûrement pas réaliser avant longtemps tout ça à cause de cette guerre !!

 

Lorsque le repas fut enfin prêt, j’ouvrai la porte de la cave et appelai Ishmaël. Une fois. Deux fois. Trois fois. Toujours pas de réponses.

Il sortit de la cave presque en tremblant de peur que son protégé se soit enfui.

Mes yeux se promenèrent dans chaque pièce de la maison bien que pas très grande.

De la cuisine à la salle à manger, du salon à la salle du bain, j’avais vérifier chaque pièce dans ses moindres recoins sauf une et cela me terrifia d’en arriver à cette constatation.

Et si il m’attendait, nu dans une position lascive ? Non, impossible me dis-je bien que mon pantalon commença à se faire bien trop étroit tandis que des images plus érotiques les unes que les autres défilaient dans ma tête.

Et s’il était nu, les jambes écartées, le bassin en train de se pénétrer de lui-même ? Non, non, non je devais absolument m’arrêter de délirer avant que mon boxer n’explose sous ce flot de fantasmes plus appétissants qu’imaginaires.

 

Mes jambes me conduisirent d’elle-même jusqu’à la pièce fatidique.

J’ouvris la porte et la trop obscurité présente dans la pièce me fit cligner des yeux.

Alors que mes pupilles s’habituaient à la brutale obscurité, je distinguai une forme ou plutôt une silhouette allongeait sur le lit.

Il me semblait bizarrement que la personne ne portait quasiment aucun vêtement vu ce que me laissait voir la faible lumière qui provenait de la porte entrouverte.

Je m’approchai encore plus du lit et des mains se plongèrent dans mes cheveux pour m’entraîner dans le lit.

Je me retrouvai alors allongé sur ledit lit, mes mains posées par inadvertance sur le torse de l’inconnu et mes yeux grands ouverts face à ceux noirs persans de celui-ci qui ne m’était plus inconnu dorénavant.

Un « et merde » m’échappa et je fermai les yeux.  

 

 

[Pour la probable présence de fautes d'ortographe je m'en excuse]

Par Mishu - Publié dans : Blind me - Communauté : Les Archanges de Sade
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Samedi 17 mai 6 17 /05 /Mai 20:23

Voili voilou me voilà (o_O') avec un nouveau chapitre qui je le conçois est un peu court mais pour les besoins de la fic il fallait que ça s'arrête à un moment précis, j'imagine que vous comprendrez quand vous aurez lu...

                                        VI

 

 

 

Le jeune blond en face de moi continuait de me fixer alors que je restai obnubilé par la beauté de sa voix.

Cela devait bien faire 5 minutes qu’il m’avait posé cette question et pourtant je n’avais toujours pas fait le moindre mouvement que ce soit pour parler ou pour m’enfuir…

Il commença à agiter ses mains devant mes yeux comme pour vérifier si j’étais encore vivant.

Je l’entendis vaguement me demander mon nom et me dire qu’il s’appelait Gabriel de sa voix si sensuelle que j’en pleurerais.

 

A l’entente de son prénom, comme par magie, je sortis immédiatement de ma soudaine léthargie et plongea de nouveau mon regard émeraude dans les deux ambres de mon interlocuteur.

-Excusez-moi, je dois être un peu fatigué.

Fatigué ? Non, juste encore plus excité que je l’ai jamais été avec ma propre femme.

-Non s’il vous plaît tutoyez-moi

Moi, tutoyer l’objet de mes fantasmes, de mes rêves et plus important de ma reconversion en homosexuel plus si refoulé que ça.

-D’accord si tu fais de même avec moi, il acquiesça je poursuivis, alors comme ça tu t’appelles Gabriel ?

Il hocha la tête et murmura un « c’est ça » en me fixant toujours de ses grand  yeux.

 

Après nous être échangé les politesses d’usage, je lui demandai toujours en me noyant dans ses yeux s’il était pensionnaire à l’orphelinat bien qu’intérieurement j’espérais que non.

-En fait, pas vraiment j’y étais il y a quelques années mais à ma majorité je dus m’en aller et maintenant je suis serveur dans un bar du coin.

Il y a quelques années ? Il devait avoir dépassé les 20 ans alors mais il avait l’air tellement jeune que ça en ait troublant. J’ouvris ma bouche pour poser une question mais Gabriel sembla s’y attendre et continua sur ma lancée.

-Pourquoi je reviens ici alors ?

Exactement la question que je voulais poser. Il devait connaître beaucoup d’inconnus curieux dans son entourage.

Immédiatement, cette pensée me fit rougir de jalousie et je balayais cette pensée de mon esprit, du moins pour le moment.

-Mon petit frère vit encore ici donc je viens tous les jours lui rendre visite parce que je sais qu’il a besoin de moi.

Un voile de tristesse voila ses beaux yeux et je sus que ce sujet n’était plus à aborder avant longtemps.

Je réfléchis un instant et l’image du garçon du réfectoire aux yeux identiques me vint à l’esprit…

 

Nous discutions maintenant depuis une bonne heure, assis sur un banc du hall et aucune fois l’image de ma femme ou une quelconque culpabilité me prit à la gorge.

Bizarrement, cette situation semblait même plus ou moins naturelle comme si nous étions amis depuis des années, une impression de déjà-vu mais je savais que même dans mes rêves les plus fous je ne pouvais imaginer une seule fois pouvoir rien que l’embrasser sur la joue.

Nous n’avions plus reparlé ni de sa situation familiale ni de son petit frère qui était venu voir Gabriel plus d’une fois depuis le début de notre conversation.

 

Dès qu’il venait vers notre banc, je prenais la peine de détailler la façon dont les deux frères se comporter l’un envers l’autre. Le plus jeune – qui s’appelait Eden si j’avais bien compris – semblait très peureux, il me regardait de manière curieuse et n’osait esquisser un seul mouvement vers moi, malgré les regards bienveillants que lui lançait Gabriel.

Celui-ci avait l’air habituer du manque d’assurance de son jeune frère et était même très tendre avec lui.

Je m’efforçais de ne pas m’imaginer à la place dudit frère quand il se posa sur ses genoux et que Gabriel lui donna un baiser sur sa joue. Gabriel ferait sûrement un excellent père, bien meilleur que moi qui devrait endosser ce rôle dans un court laps de temps.

 

Alors qu’Eden venait pour la quatrième fois de quitter les genoux de son frère, celui-ci me regarda dans les yeux et prononça ces quelques mots qui me pétrifièrent dès l’instant où ils franchirent ses lèvres :

-Mais, j’y réfléchis, tu ne m’as toujours pas dit pourquoi tu étais là.

Que pouvais-je lui répondre ? Que je venais adopter un enfant avec la femme que je prétendais aimer ou je n’avais qu’à mentir et lui dire que je faisais parti d’une communauté d’enfants adoptés et que l’on visitait les orphelinats pour voir s’ils étaient bien…Non comme s’il allait croire cette connerie.

Seulement, je savais que si je lui disais la vérité, mes chances de l’embrasser sur la joue bien que pratiquement inexistantes deviendraient quasi imaginaires.

 

Alors que je me perdais dans de diverses préoccupations, je ne vis pas Padmé débarquer et commencer à discuter avec un Gabriel plus que surpris.

Je revins à mes esprits quelques secondes plus tard et déjà Gabriel me regardait d’un air de reproche comme si je lui avais menti sur une quelconque partie de ma vie, comme une trahison ce qui était, si on réfléchissait bien, pas complètement faux.

-Ta femme m’a dit que vous prévoyiez une adoption ici.

Involontairement ou non, il avait accentué le mot femme pendant son élocution. Je ne comprenais toujours pas pourquoi il était si remonté même si j’en avais une petite idée.

Soudain, une évidence me vint à l’esprit…

 

-J’aimerais tellement qu’Eden trouve une famille bien et stable pour s’épanouir comme un enfant normal

me dit Gabriel

Il tint plus fermement le jeune garçon confortablement assis sur ses cuisses et lui posa un baiser sur la touffe de cheveux au sommet de son crâne.

 -Je suis sûr qu’il trouvera une famille très bien…lui avais-je alors répondus

 

Oui, je me souvenais maintenant, il m’avait parlé du désir que son frère trouve une famille adoptive et je me demandais si Gabriel n’était pas énervé parce que je ne lui avait pas proposé d’adopter son frère.

L’éventualité d’une quelconque jalousie m’était déjà sortie de l’esprit et il ne restait que cette possibilité.

Puis, la solution me vint comme la première fois :

Nous devions adopter Eden.

 

Je suis désolée si je ne vais pas très vite pour les MAJ seulement je publie les chapitres au fur et à mesure que je les écris donc si vous trouvez que ça va vraiment trop lentement dites le moi et j'essairai d'accélerer la cadence, il ne faut pas oublier que je ne suis que novice même ça fait plus de 3 mois que je tiens ce blog je ne suis pas encore très habitué (oui il me faut du temps ^^) bref c'est tout ce que je voulais vous dire...
(Ah oui et le chapitre 11 d'une famille en crise est en cours d'ecriture au cas ou ça vous interesse)

Par Mishu - Publié dans : Whatever we want - Communauté : Les Romances Explosives
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Lundi 2 juin 1 02 /06 /Juin 20:18
Désolée pour cette longue absence, seulement je n'ai pas eu internet pendant une semaine et demi donc impossible de publier quoi que ce soit...
11e chap d'une famille en crise en espérant qu'il vous plaira




                    CHAPITRE ONZIEME

 

 

Jimmy se réveilla doucement pour la deuxième fois de la nuit, il se souvenait encore de la manière dont il s’était levé quelques heures plus tôt.

Si seulement Kanye et lui avaient pu couché ensemble, il ne serait pas si frustré. Mais quand son amant en était arrivé aux choses sérieuses, Jimmy s’était affalé sur le lit et s’était endormi avec un Kanye plus qu’excité au-dessus de lui.

Il avait était très concilient vu l’affreuse soirée qu’il avait passé et l’avait allongé sur le lit alors que lui était allé dormir sur le canapé pour calmer ses ardeurs.

 

 

Jimmy ne prit pas la peine de prendre une douche et sortit de son lit à peine affublé d’un boxer noir très moulant.

 

Il se dirigea vers le salon et trouva son amant allongé négligemment sur le petit sofa, tellement petit que ses pieds dépassaient des accoudoirs. La fine couverture ne couvrait même pas la totalité de son corps et ses jambes nues attiraient, le jeune homme en manque de sexe, comme un aimant.

Son visage serein et ses lèvres pulpeuses entrouvertes donnaient déjà des frissons à Jimmy qui se retint de ne pas soulever la couverture pour sucer avidement le sexe de son partenaire.

Jimmy se baissa à quelques centimètres du visage de son amant et déposa un baiser sur sa bouche, son nez, ses paupières closes, son lobe d’oreille jusqu’à ce que Kanye commence à se tortiller sous lui.

 

Les yeux fermés s’ouvrirent et Kanye laissa échapper un cri de surprise en voyant la position plutôt explicite de Jimmy : les deux jambes de chaque côté du bassin de son amant encore allongé, Jimmy s’était mis à quatre pattes de sorte d’avoir ses mains ancrés dans le canapé de part et d’autre de la tête de Kanye.

Son bassin faisait de grands allés et venues pour que son sexe en érection parfaitement visible à travers le tissu se frotte à l’entrejambe de Kanye.

Un sourire coquin se dessina  sur ses lèvres et une lueur de désir envahit les yeux de Kanye.

-Qu’est-ce que tu fais ?

-Je ne fais que finir ce que l’on a commencé hier…

Jimmy retira alors doucement la couverture qui recouvrait encore le corps de Kanye, en la faisant doucement glisser sur ses jambes de sorte que les poils du jeune homme aux cheveux maintenant rouge se hérissèrent.

Il admira le corps bien sculpté de son amant et découvrit en se léchant les lèvres qu’il était complètement nu sous lui.

-Hum, j’aime beaucoup cette vue-là murmura Jimmy à l’oreille distraite de son partenaire.

 

Laissant Jimmy le diriger, il laissa un sourire se former sur son visage invitant son tortionnaire à s’adonner à ces tortures divines.

Jimmy se baissa à hauteur de la bouche charnue de son amant, faisant glisser ses lèvres contre les siennes, laissant de petits baisers se perdre sur la commissure de sa bouche, puis agrippant sa congénère et immiscer sa langue à l’intérieur.

Leur baiser fut doux puis plus empressé vu l’ampleur de leur désir mutuel.

Les deux bouches se décollèrent, Jimmy se décida à devenir plus entreprenant aidé par les plaintes de Kanye toujours à l’agonie.

 

Il descendit rapidement sur son torse et s’attaqua aux tétons qui se rétractèrent et se pointèrent dès que sa langue se posa dessus. Jimmy, novice à ce genre de pratique, ne semblait pas déçu des réactions de Kanye.

-Hum, Jim’ vas-y…descends…

Le concerné n’en croyait pas ses oreilles : Kanye lui demandait carrément de lui faire une fellation, il ne faisait pas que demander il le supplier à en croire ses « je t’en prie » et ses « s’il te plaît ».

Cependant, jamais Jimmy n’aurait refusé ce genre de demande, il tenait tellement à son amant qu’il ne pourrait rien faire pour ne serait-ce que le décevoir.

 

Déjà sa bouche atteignait le membre durci de Kanye et se posait sur son extrémité. Celui-ci lâcha un hurlement de plaisir trop longtemps contenu. Heureusement que sa mère ne rentrait que dans une semaine.

-Continue comme ça… Aaaaaah putain tu fais ça…trop aaaaaaaaaaah bien.

Jimmy eut un sourire, alors qu’il tenait le sexe tendu entre ses deux lèvres, en repensant à son rêve où c’était lui qui prononçait ce genre de phrase.

 

De longs va et viens se succédèrent, Jimmy sentait déjà son propre sexe tellement tendu qu’il allait déchirer son boxer. Il se décida à le retirer et alors qu’il continuait sa douce torture sur le phallus de son partenaire, attrapa le sien et se prodigua des va et viens rapides en simultanée avec ceux de sa bouche qui se trouvaient être de plus en plus rapide.

La respiration haletante de Kanye se bloqua lorsqu’il sentit la jouissance de plus en plus proche. Jimmy accéléra ses mouvements sur le sexe de Kanye, augmentant le supplice déjà croissant de celui-ci.

 

Il se libéra alors dans un grand hurlement que Jimmy étouffa en attrapant sa bouche, la sienne enduite du sperme de Kanye.

Jimmy se déversa à son tour dans sa main que Kanye attrapa et lécha sur toute sa longueur recueillant le fruit de son plaisir.

 

Ils s’allongèrent tous les deux côte à côte sur l’étroit petit canapé, profitant tout deux de leur chaleur corporel.

-Je ne te savais pas si vicieux murmura Kanye à son compagnon en entrelaçant sa main à la sienne.

-Moi non plus, c’est toi qui as dus me rendre comme ça.

Il lui donna une petite tape sur les fesses en rigolant.

-J’aime ton rire, mon amour.

Jimmy s’arrêta immédiatement de rire et regarda son amant plus sérieux que jamais, qui maintenant ne murmurait plus mais parlait de sa voix naturelle et pourtant si sensuelle.

-« Mon amour » ? Deviendrais-tu romantique, Kanye ?

-Non, juste amoureux…

-Je…

Jimmy ne sut quoi répondre à cette phrase si simple mais qui sonnait comme une déclaration. Ne sachant ce qu’il ressentait exactement pour lui, il préféra l’embrasser bien qu’il sache que Kanye se doutait le pourquoi de ce baiser.

Il prépara une explication toute faite dans sa tête et se décida à parler quand son téléphone sonna.

Jimmy courut jusque dans la chambre, récupéra son cellulaire et répondit.

 

Kanye savait ce qui avait poussé Jimmy à l’embrasser si passionnément mais il aurait juré avoir senti une pointe d’amour dans cet échangé pourtant si rapide.

 

Quand Jimmy refit surface, il avait la mine déconfite, le teint blanc et les mains tremblantes. Kanye se leva – toujours nu – et vint à sa rencontre. Son regard lui implora des explications et Jimmy lâcha d’une voix morne :

-Mon père est dans le coma.

 

 

                                                          ************************

 

 

Des fils reliaient pratiquement chaque partie du corps d’Ian à une machine différente. Une perfusion dans le bras lui permettait de se nourrir et une perche y était reliée pour permettre au malade de se déplacer bien que la situation ne permettait pas vraiment à Ian quelque déplacement qu’il soit.

Son teint blafard, ses yeux irrémédiablement fermés et ses lèvres presque mauves lui donnaient l’apparence d’un mort.

Cela faisait moins de 12 heures qu’il « dormait » ici entre la vie et la mort, les médecins ne disaient rien sauf d’attendre… Mais aucun membre de sa famille n’avait le cœur à attendre.

 

A son chevet, une grande blonde accompagnée d’un de ses enfants attendait patiemment depuis tard dans la nuit que son mari se réveille et lui sourisse à nouveau.

Ses yeux semblaient plus ou moins cernés par le manque de sommeil mais en aucun cas cela ne tarissait sa beauté naturelle.

 

Jimmy rentra en trombe dans la chambre d’hôpital et faillit s’effondrer en apercevant son père habituellement si fort, aussi affaibli sur ce lit en train visiblement de lutter contre la mort vu le bip incessant que faisait une des machines.

Jamais, il n’avait paru si faible devant lui, jamais il n’avait pleuré ni même montré son chagrin tandis que là toute sa souffrance était visible par les sillons de larmes encore visibles comme ancrés sur sa peau.

Il se jeta dans les bras ouverts de sa mère et se laissa aller à pleurer son père qui peut-être ne se réveillerait pas.

-Je ne veux pas qu’il meure…je ne veux pas qu’il meure…je ne veux pas qu’il meure…

Il répétait ces mots tel une litanie ou une prière adresser à celui qui pourrai épargner son paternel.

Joan, lui, restait stoïque assis sur sa chaise regardant sa mère et son frère s’étreindre et pleurer leur tristesse.

Il se leva, posa sa main sur l’épaule de son aîné et lui murmura à l’oreille, pour une promesse :

-Il ne mourra pas.




Pour la 
prochaine maj, vous préférez le chapitre 12 d'une Famille en crise ou le chapitre IV de Blind me ??
Parce que les deux sont en cours d'écriture mais c'est pour savoir lequel je finis en premier....

 

Par Mishu - Publié dans : Une famille en crise - Communauté : Les Romances Explosives
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